A propos de Max SAVY et Maître Hubert MOULY.

A propos de Max SAVY et Maître Hubert MOULY.

Le 08/11/2010
Max SAVY

A PROPOS DE MAX SAVY et Me Hubert MOULY par Mr André MECLE

Dans son numéro du lundi 1er novembre, Midi Libre ( édition de NARBONNE), a publié un article non signé intitulé : « Disparition : Max SAVY toute une vie à peindre ».

Reprenant en grande partie les termes d’un précédent article paru en août 2008 à l’occasion de l’exposition rétrospective présentée aux Pénitents Bleus, l’auteur anonyme prétend que pendant 37 ans l’oeuvre de Max SAVY n’a pas eu les faveurs de la municipalité « alors en place ». Cette période englobant les cinq mandats de Maître Hubert MOULY, il est du devoir de notre association de rétablir la vérité.

En effet, dès les premières années de la municipalité élue en 1971 des relations cordiales se sont nouées entre l’artiste et les services culturels de la ville. Au point que sont envisagé à NARBONNE une exposition du groupe : « Les peintres, témoins de leur temps » dont SAVY était un des principaux animateurs. Seules des raisons techniques firent échouer ce projet.

Cependant, en 1985 l’importante exposition d’été du musée d’Art et d’Histoire fut consacrée aux « Paysages audois ». 73 sites de tous les coins de notre département s’y trouvent illustrés par 73 artistes.

Bien entendu Max SAVY avait été appelé à figurer parmi ceux-ci avec un « Château de Lanet » dans un paysage enneigé. Cette vaste toile est reproduite au n° 65 du catalogue édité à cette occasion. Le châtelain de Lanet était naturellement venu, le 8 juillet, à l’ouverture de l’exposition et participa ensuite au repas offert à tous les artistes présents.

Enfin, et surtout, deux ans plus tôt, notre musée avait fait l’acquisition d’une huile sur toile : « La garrigue incendiée » particulièrement représentative de la manière du peintre, amoureux des Corbières.

Ce tableau figure désormais, avec sa reproduction photo couleurs, sous le numéro 451 de l’ouvrage, catalogue exhaustif, « Les peintures du musée d’Art et d’Histoire de NARBONNE », publié l’an dernier par le conservateur Jean LEPAGE. Ajoutons qu’en 2001, le musée a accueilli une lithographie : « Pêcheurs devant Gruissan et la tour Barberousse », offerte par un admirateur.

Ainsi, loin de refuser « ses faveurs au peintre audois récemment disparu », la municipalité « alors en place », reconnaissant l’incontestable talent de Max SAVY, fut la première et pour l’instant la seule à faire entrer son oeuvre au musée de NARBONNE.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

*